« L’injustice sociale est une évidence si familière, elle est d’une constitution si robuste,
Qu’elle paraît facilement naturelle à ceux
qui en sont victimes »

                    Marcel Aymé

 

 

 

 

 

 

 

 

  N ‘oubliez de signer la pétition pour l ‘élevage émanant d ‘un collectif d éleveurs http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2013N37242.       Posté le : 13.03.2013…      
         13 août 2013 08:36:39 :: Bonne fête , Hippolyte , Radegonde
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INF# = 543 .
Envoyé le: 21.01.2013.



VOTEZ UTILE !!!!

Votons pour écrire notre avenir en nous servant de notre passé

385 000 producteurs laitiers en France en 1984 ,90 000 en 2009, 30 000 en 2025 (estimation réaliste) soit 90% de disparus.


Des volumes à la hausse, des revenus à la baisse.

Qui peut défendre un tel bilan !!!!!!!!!!

Ils ont inventé le concept de TRAVAILLER PLUS POUR GAGNER MOINS, et pourtant certains d’entre eux sont devenus ministres.

Le Xème plan agricole, écrit par deux syndicats en mars 1989 stipulait qu’il fallait supprimer toutes les petites et moyennes exploitations familiale, produire à bas prix, et subventionner derrière.

Nous y sommes, rappelez-vous avril 2009 prix du lait à 21cts.

Septembre 2009 la grève du lait… Qui a emmené le changement de cap ?

Nous, APLI, associatifs et sectoriels, n’avons pas vocation à ce jour, à nous présenter aux élections chambre d’agriculture, mais nous voulons être le moteur de ce changement, la vigie du maintien d’un nouveau cap.

Nos valeurs sont fondées sur la rémunération du travail et non sur le culte de la subvention, la régulation de la production en amont des entreprises suivant les marchés et prise en compte de nos couts de productions.

Soyons tous conscients que de nos votes dépendent les orientations futures de la politique agricole

Soyons acteurs de notre présent, bâtisseur de notre avenir,

Changeons les Hommes, changeons de cap

VOTONS !!!!!!!!!!!

APLI Nationale

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INF# = 542 .
Envoyé le: 19.01.2013.

LA VACHE & LE PRISONNIER.



Denée, le 18 Janvier 2013

Chers collègues,

En ce début d’année 2013, mon sentiment est partagé.

Je laisserai d’abord s’exprimer ma fibre d’éleveur car l’actualité du prix du lait pour le premier trimestre me désole.

Alors que dans la plupart des pays européens le lait flirte avec les 400 € (Italie 380, Danemark 390, Allemagne 350,…), nous devons nous contenter d’augmentations dérisoires, issues de calculs savamment pensés, pour nous exploiter jusqu’au sang.

J’entends monter la colère dans la campagne et soyez assurés que si des actions de revendication se mettent en place, malgré mon statut plus consensuel de président de l’Office du Lait National, je serai le premier à monter au front.

Car je suis avant tout producteur, avec les mêmes difficultés que vous rencontrez quotidiennement.

Cette situation est inacceptable, même si, concernant le moyen et long terme, je dois avouer que nos idées progressent. Trop lentement sans doute, mais nous partons de tellement loin que je ne peux que me réjouir du moindre  signe d’espoir.

En effet, vous avez du le remarquer, dans tous les discours, de tous bords, les clés que nous agitons depuis 2009 sont devenues monnaie courante.

Tous évoquent la nécessité d’une forme de régulation, le poids des coûts de production, l’obligation d’une rémunération du travail et du capital.

Même le rôle ambigu et le statut des coopératives est parfois à l’ordre du jour.

J’ose espérer que  ces propos pertinents ne sont pas tenus à des fins électoralistes, mais n’ont comme seul objectif la défense du producteur et le maintien de son statut dans la filière laitière.

L’amorce d’optimisme dont je vous fais part, tient aussi au fait que la nouvelle équipe ministérielle semble plus attentive et plus préoccupée par notre situation, proposant des solutions plus sensées, plus proches de nos idées et surtout réceptive à tous les courants de pensée.

Cela aussi nous le préconisions. C’est du débat et de la fin de la pensée unique que germera la solution.

L’agrément de nos deux Organisations de Producteurs transversales, France MilkBoard Sud-Ouest et France MilkBoard Grand-Ouest est la preuve de cette ouverture.

En ce début 2013, et pour ce qui concerne la construction de notre avenir, toute votre énergie doit se concentrer sur la constitution des 7 Organisations de producteurs France MilkBoard non encore agréées.

Tous les documents sont disponibles au siège de l’Office du Lait National où Françoise est disponible pour tous renseignements.

Mais c’est à chacun de vous de devenir l’ambassadeur de France MilkBoard, en contactant vos représentants, en démarchant vos collègues, en résistant aux pressions.

Soyez conscients que même si nous n’en sommes qu’au commencement et que le plus délicat reste à faire, la négociation avec les industriels, donner mandat à France MilkBoard reste pour vous la dernière opportunité d’éviter l’intégration, de conserver une forme de liberté, de solidarité, de pouvoir, renforcé inéluctablement par chaque nouvelle adhésion.

Si vous êtes coopérateur,  pour l’instant, vous ne pouvez adhérer à aucune Organisation de Producteur officielle.

Mais vous pouvez rejoindre le collège producteur de l’Office du Lait National au sein duquel tous les producteurs sont traités de manière égalitaire.

Soyez assuré que dans toutes nos contestations, analyses ou solutions, le cas des éleveurs coopérateurs est abordé.

Comment pourrait-il en être autrement ? Comment envisager une issue, si seulement la moitié des producteurs et des industriels sont concernés ?

Surtout, ne pas croire à cette logique libérale appétissante pour s’en sortir :

« Je courbe le dos un temps car, quand les autres auront disparu, le prix du lait augmentera et je ferai les quantités à leur place. »

Faux ! Je vais courber le dos toute ma vie et m’asservir par le travail et les investissements de la même manière qu’aujourd’hui.

Aujourd’hui, où malgré la tension palpable sur les volumes produits, le prix continue de stagner.
 
Il nous faut également poursuivre notre objectif d’informer et alerter les consommateurs sur notre situation d’un autre âge, où des individus sont exploités sans rémunération, pour le profit d’une minorité.

Un clip vidéo sur le sujet est disponible sur You tube.

http://www.youtube.com/watch?v=5guMYOFphto&list=HL1358516684&feature=mh_lolz

Merci de bien vouloir le diffuser à tous vos contacts, aux médias, à vos connaissances.

N’oubliez jamais que c’est la médiatisation des épandages qui a fait la force de notre mouvement.

En pièce jointe également, le bulletin d’adhésion à l’office du lait.

Là, aussi la situation s’éclairci puisque dorénavant les adhésions France MilkBoard se gèrent au niveau des Organisations de producteurs de bassin.

Vu la situation de nos exploitations, nous avons fait le choix de ne pas augmenter la cotisation 2013, comptant sur la responsabilité et l’engagement massif de tous pour subvenir aux besoins de notre association.

C’est l’un des paradoxes du moment. Plus nous sommes reconnus et donc impliqués, plus les frais engendrés sont conséquents.

Je terminerai en rendant un hommage particulier à Françoise, notre secrétaire (dont le salaire est assuré par vos cotisations…) pour son engagement, son professionnalisme et son efficacité.

Sans elle, le combat que nous menons ne serait plus possible.

Assurant seule le travail administratif de l’Office et des France MilkBoard au plan national, elle est aussi la preuve que beaucoup trop de satellites inutiles et coûteux gravitent autour de notre profession.

Il y a là aussi, sans doute, des marges à récupérer sous peu…

Fin janvier, suite aux élections Chambre, aux réunions ministérielles et je l’espère à l’actualité laitière, j’entrerai plus dans le détail de nos analyses par un journal vidéo.

En attendant, je vous souhaite la meilleure année 2013 possible, conscient qu’elle ne peut s’améliorer que par notre propre volonté et détermination.

Paul de Montvalon,


Président de l’Office du Lait National
 

 

Ci-joint le lien à envoyer à tous vos contacts :
http://www.youtube.com/watch?v=5guMYOFphto&list=HL1358516684&feature=mh_lolz


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INF# = 541 .
Envoyé le: 18.01.2013.





COMMUNIQUE DE PRESSE
Le 17 Janvier 2013

Hier, à l’heure du laitier, les céréaliers de la FNSEA appelaient à la démission du ministre Stéphane Le Foll sous prétexte que « le dialogue est rompu » et qu’ « un ministre qui ne nous défend pas n’est pas un bon ministre ».

L’APLI Nationale et l’Office du Lait Nationale, tiennent à assurer de leur soutien le ministre Stéphane Le Foll, pour son approche des problèmes de l’élevage français, du secteur laitier en particulier.

Conscient que la solution n’est pas simple tellement le fossé est large entre la réalité quotidienne des
éleveurs et les besoins nécessaires à la survie des exploitations laitières, l’APLI Nationale et l’Office
du Lait Nationale se félicitent qu’au moins d’autres orientations soient prises par le ministre et
acceptent le fait qu’un délai de réflexion et de proposition soit nécessaire.

L’APLI Nationale et l’Office du Lait National jugent inacceptables et indécentes les revendications
électoralistes de la FNSEA, en cette période où l’élevage laitier se meurt inexorablement sur tout le
territoire.

Jamais les éleveurs n’ont souhaité de scission entre le monde animal et végétal.

Mais force est de constater qu’il leur faudra rapidement s’organiser pour se défendre.

Non par choix, mais par obligation.



Paul de Montvalon, Président de l’Office du Lait


    André Lefranc,  National Président de l’APLI National



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