« L’injustice sociale est une évidence si familière, elle est d’une constitution si robuste,
Qu’elle paraît facilement naturelle à ceux
qui en sont victimes »

                    Marcel Aymé

 

 

 

 

 

 

 

 

  N ‘oubliez de signer la pétition pour l ‘élevage émanant d ‘un collectif d éleveurs http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2013N37242.       Posté le : 13.03.2013…      
         13 août 2013 08:58:31 :: Bonne fête , Hippolyte , Radegonde
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INF# = 540 .
Envoyé le: 15.01.2013.



LE JUSTE PRIX, C’EST TOUT


L’APLI n’a pas attendu la période des élections chambres pour dénoncer la situation des producteurs de lait.

La FNPL ose demander de porter le prix du lait à 34 cts d’euros pour janvier 2013 alors qu’il était à 33 cts en janvier 2012 et que les coûts de matières premières (soja -colza ) ont flambé de 30 % cet hiver : de qui se moque-t-on ??
Le producteur aurait t il juste le droit « aux miettes » alors que les industriels engrangent des royalties sur la sueur de son travail ?
L’APLI garde sa ligne de conduite en continuant de demander que l’on intègre les couts de production dans la fixation du prix du litre de lait, non par opportunisme électoral mais parce que c’est une évidence économique.

Depuis plus de 20 ans la cogestion de la politique agricole a conduit à l’élimination de 80% de producteurs tout en perdant, dans le même temps, les deux tiers de parité de revenu avec le reste de la société.

Qui peut défendre un tel bilan?

De nombreuses études montrent qu’il n’y a pas d’économie d’échelle en élevage. L’agrandissement des élevages mène à la déprise de la pâture, à la dépendance de plus en plus élevée aux protéines et achats extérieurs en contradiction totale avec l’objectif de recherche d’autonomie protéique, axe fort du projet PAC 2014.
La concentration de la production dans certaines zones du territoire est un non sens écologique et une fragilisation de la filière toute entière en cas d’aléas climatiques ou sanitaires.

Réfléchissons à l’équation suivante : par souci de « compétitivité », on augmente la production par point de collecte induisant inévitablement l’augmentation de la part d’aliments concentrés du bétail achetés, assurant ainsi de plus larges débouchés aux deux géants de l’alimentation animale, le groupe Evialis (actionnaires Invivo et Unigrains) d’une part et Glon Sanders (actionnaire Sofiprotéol) d’autre part.
Ce sont ces mêmes actionnaires qui sont récemment entrés au capital des coopératives laitières, c’est notamment le cas de SODIAAL et Eurial Poitouraine, notoire bonnet d’âne pour le prix payé aux producteurs. Un aller simple vers l’intégration type filière porcine.

Le système coopératif ainsi dévoyé avec pour maitre d’oeuvre Coop de France et son sinistre président Philippe Mangin est en train de finaliser son objectif : livrer en pâture l’agriculture française et européenne à la finance folle au mépris de la souveraineté alimentaire et donc à la stabilité sociale de notre pays et de notre continent.

Aucun pays dans le monde, à l’exception du Canada et d’Israël, n’est épargné par cette course imbécile et meurtrière qui se nomme “compétitivité”, c’est un génocide programmé du monde paysan !!!!! Vouloir nourrir le monde en laissant mourir ses propres producteurs tient plus d’un scénario de film de série B que de la moindre réflexion économique.


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foot
INF# = 539 .
Envoyé le: 11.01.2013.



APPEL A TOUS LES PRODUCTEURS.
POUR un PRIX DU LAIT JUSTE !! Dès janvier !


RASSEMBLEMENT des Producteurs de LAIT
BRETAGNE PAYS DE LOIRE et NORMANDIE..


MARDI 15 JANVIER

13H 00 RV AU CRIEL et à la COOP DE L’OUEST France(Maison des Agriculteurs Technopole Atalante,rond point Maurice le Lannou – RENNES)
11h 00 RV des producteurs au CRIEL à saint Lô
13h 30 RV des producteurs à CONDE sur VIRE AGRIAL
16h 00 RV des producteurs à sainte Cécile Lactalis


Ni la CONTRACTUALISATION
Ni les Organisations de Producteurs Verticales
Ni l’interpro laitiière :CNIEL
Ni les industriels (COOP ou Privés)


NE STOPPERONS L’HÉMORRAGIE DE LA DÉPRISE LAITIÈRE

Produire plus pour gagner moins est inadmissible et inacceptable!
Dénonçons ces accords au rabais sur le prix du lait.


AGIR OU SUBIR ?

Préparer l’après 2015 est indispensable
mais s’occuper du présent est vital et urgent pour l’élevage!





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foot
INF# = 538 .
Envoyé le: 05.01.2013.






Isabelle Connan, responsable de l’Association des producteurs de lait indépendants (APLI) dans les Côtes-d’Armor, ne cache pas son agacement devant la passivité de ceux qui sont en responsabilité de défendre le revenu des agriculteurs, à la tête du syndicalisme majoritaire (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles – FDSEA 22).

 

Avec ses collègues de l’APLI Bretagne*, dont Denis Jehannin, vice-président de l’APLI nationale, elle a réagi aux déclarations des responsables de la FDSEA 22. Voir Le dos rond en attendant la mise à l’herbe (Paysan Breton Hebdo, 21 décembre 2012).

 

« Faire le dos rond en attendant la mise à l’herbe » !

 

La FDSEA des Côtes d’Armor se félicite dans le dernier Paysan Breton des bons prix du litre de lait engrangés en 2011 et indique que 2012 sera une bonne année en lait, avec un appoint intéressant des céréales vendues. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes à la FDSEA 22 !

 

La contorsion est difficile quand Hervé Moël indique des prix de correcteurs azotés en hausse, que le prix des céréales pourrait décourager les jeunes producteurs de lait, que le prix du lait sera très fluctuant à l’avenir… Un peu d’auto flagellation : ce sera dur, mais nous y arriverons, car la production laitière va exploser au printemps avec l’herbe ! Et puis les associations d’Organisations de Producteurs seront là, les éleveurs seront sécurisés par les contrats, … !

 

Difficile à lire, encore plus à vivre quand les comptes de trésorerie s’affolent, que la commande d’aliments est à faire, que les perspectives sont plus que pessimistes pour 2013. Les dirigeants actuels de chambres d’agriculture continuent à relayer les discours des économistes libéraux qui eux, prônent encore les systèmes destructeurs et sans issue comme le modèle Danois. Mme Fischer Boel est-elle aujourd’hui au chevet des éleveurs de son pays qu’elle a poussés à la ruine depuis les années 2000 ?

 

L’APLI Bretagne réagit vivement à ce type de discours. Le prix du lait ne couvre pas les coûts de production et le prix de revient (avec main d’oeuvre, rémunération du capital) est bien à 400€ les mille litres. Quelles sont les propositions de la FDSEA 22 en plein marasme : Faire le dos rond !

 

Au moment de la crise historique de 2009, le soutien aux producteurs les plus courageux qui entamaient la grève du lait aurait permis, dans un mouvement collectif, de changer la destinée des producteurs. Qu’a décidé la FDSEA 22 pour la défense de l’intérêt général ?? De faire le dos rond ! A croire que tous les matins en se levant ils admirent le tableau de Millet “L’Angélus” et s’apprêtent à “faire le dos rond” en attendant des jours meilleurs…

 

Que sont les syndicalistes devenus ? Où a-t-on vu des syndicalistes prôner le “dos rond” ? Ont-ils, seulement un jour, réfléchi au sens de la mission qui devrait être la leur, ou ont-ils tout simplement cédé depuis longtemps aux “intérêts supérieurs” du libéralisme ? En mélangeant les genres, ils ont sacrifié des milliers de vies, enterré des milliers de projets de taille humaine. Pire, ils s’apprêtent à céder des capitaux d’exploitations, devenus inaccessibles aux les jeunes, à la finance.

 

Les Etats-Unis mettent en place un farm bild (loi agricole) avec, à nouveau, l’idée d’une régulation ; les producteurs de lait canadiens et québécois gèrent les volumes avec succès pour sauver leur agriculture et leur autonomie alimentaire.

Observons ce qui se passe de par le monde : seules les régions qui adapteront l’offre à la demande maintiendront une agriculture durable, attractive pour les jeunes, créatrice d’emplois et respectueuse de l’environnement. Le syndicalisme doit défendre les producteurs et non les structures qu’il cogère !

 

A l’APLI, nous travaillerons inlassablement pour obtenir la régulation de l’offre au niveau européen, la prise en compte des coûts de production dans le prix du lait, et la mise en place d’organisations de producteurs transversales par bassins laitiers. Retour..








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