« L’injustice sociale est une évidence si familière, elle est d’une constitution si robuste,
Qu’elle paraît facilement naturelle à ceux
qui en sont victimes »

                    Marcel Aymé

 

 

 

 

 

 

 

 

  N ‘oubliez de signer la pétition pour l ‘élevage émanant d ‘un collectif d éleveurs http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2013N37242.       Posté le : 13.03.2013…      
         13 août 2013 09:44:37 :: Bonne fête , Hippolyte , Radegonde
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INF# = 528 .
Envoyé le: 24.10.2012.





Association des Producteurs de Lait INDEPENDANTS Nationale

LE BUDGET DE LA PAC, UN BOUC ÉMISSAIRE EFFICACE.

En effet les éleveurs vont mal et on constate que la PAC a bon dos.
L’interprofession en place n’est pas à la hauteur d’imposer l’indice IPAMPA qui est censé établir un prix du lait couvrant les coûts de production. Que fait l’Etat me direz-vous ? Il se cache derrière le caractère privé du CNIEL (Interprofession laitière) en considérant que ça n’est pas d’ordre public.

Le CNIEL, faut-il le rappeler, est financé à 70% par les CVO de ces mêmes éleveurs qui sont censés être défendus par le syndicat majoritaire au sein de la FNPL et de la FNCL!
(La validité de ces CVO sera d’ailleurs jugée le 15 novembre à la cour de justice Européenne au Luxembourg : jugement définitif !)
Alors oui, les éleveurs vont mal et c’est à eux de s’en sortir, seuls, puisqu’ils ne peuvent plus avoir confiance en l’interprofession pour établir des prix permettant de subvenir à leurs besoins. Non seulement nous constatons que le CNIEL ne soutient pas les éleveurs mais il ne pénalise même pas les industriels qui ne respectent pas les indicateurs de prix…. Cherchez l’erreur !

Les éleveurs sont donc soumis au bon vouloir d’administratifs qui ne se soucient pas de la déprise laitière au sein des bassins.
On nous gave d’informations toxiques en insistant sur la nécessité d’augmenter la taille des cheptels qui permettra, de diminuer les charges. Alors même que l’on constate que ce sont les grosses structures qui décident d’arrêter de produire avant qu’elles ne perdent trop ! … Mâchez Danois !
C’est trop risqué. Comment peut-on nous demander de travailler sans garantie de salaire.
Selon Mr Olivier ALLAIN, le problème se résout grâce à l’Europe qui va gentiment donner des subventions aux éleveurs sans pour autant être sûr qu’ils puissent en vivre ? Celui qui paiera sera le contribuable Européen !

Comment ose-t-on encore demander des aides européennes alors qu’une simple régulation de la production européenne par les éleveurs eux-mêmes ne coûterait rien au contribuable ! Le seul et unique moyen d’obtenir un prix du litre de lait couvrant les coûts de production afin d’assurer l’écoulement des volumes transformés c’est, en premier lieu, de regrouper TOUS les éleveurs dans une seule et même organisation de producteurs : France Milk Board. C’est à eux de prendre en main la quantité de lait à produire au niveau du pays afin de subvenir aux besoins des industriels français.

C’est aussi de faire intervenir l’Office du Lait : Au sein de cette interprofession, en relation avec nos homologues européens, les producteurs gèreront la régulation des volumes produits afin d’assurer l’approvisionnement de la filière tout en garantissant un prix couvrant les coûts de production des éleveurs et une juste répartition de la valeur ajoutée. Avant de demander, encore une fois des aides de l’état, de l’Europe, il faut balayer devant chez soi….

Alors Mr ALLAIN, ce que l’on attend des responsables professionnels c’est de l’anticipation et non des jérémiades. Aujourd’hui les seuls à avoir une vision claire et des propositions structurelles sont bien les responsables de l’APLI et de l’Office. Si vous souhaitez être crédible, vous pouvez rejoindre l’OFFICE DU LAIT et l’Organisation de Producteurs France Milk Board Grand Ouest.




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INF# = 527 .
Envoyé le: 24.10.2012.



(…)
A partir de cette époque (1), la FNSEA s’est décrédibilisée auprès de nombreux agriculteurs. Pourtant, elle parvient toujours à maintenir une certaine hégémonie. Cela est dû à plusieurs critères:

    l’antériorité historique et la force de son réseau

    l’offre de services : juridique (déterminant pour beaucoup de ses adhérents), achats groupés

    la reprise à son compte des idées et propositions émises par les autres syndicats (allant parfois jusqu’au double-discours)

    sa collusion avec d’autres intérêts que ceux des agriculteurs : relations avec les politiques (même si dans ses statuts la FNSEA est apolitique), relations ambigües avec le secteur agro-alimentaire et celui de l’agro-fourniture

    le soutien de les organisations amies : Crédit Agricole, Groupama, Coopératives, Mutualité Sociale Agricole

    des financements opaques et le contrôle contestable qu’elle exerce sur toutes les interprofessions (voir à ce sujet le rapport du député Nicolas Perruchot)

    le mode de scrutin aux élections chambre d’agriculture, ultra-favorable à la liste arrivée en tête (50% des sièges et le reste des sièges au prorata)

    l’illusion d’une unité du monde paysan, que bien-sûr la FNSEA défendrait et que la CR et la Conf’ chercheraient à anéantir… Il s’agit là d’un ressort psychologique important dans le monde paysan, sur lequel le tandem FNSEA-JA sait appuyer.


(1): Dans les locaux de l’APCA occupés en 1955 par les paysans de la Coordination Rurale, est retrouvé un document attestant de la totale cogestion de la réforme de la PAC par la FNSEA. Il s’agit du 10e plan. Suite..


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INF# = 526 .
Envoyé le: 09.10.2012.

Lettre à Monsieur le Président de la République
 
Gourlizon le 27 septembre 2012

Monsieur François Hollande
Président de la République
Palais de l’Élysée,
55 rue du Faubourg St Honoré
75 008 PARIS
Objet : Crises agricoles.

Monsieur le Président,

Vous avez, à l’occasion de votre venue au salon du Space de Rennes, communiqué votre position sur l’avenir de l’agriculture française. Vous avez notamment insisté sur votre volonté d’exporter nos productions à valeur ajoutée par delà le monde afin de garantir un excédent commercial qui fait aujourd’hui tant défaut.

L’agriculture française a longtemps généré des excédents de balance commerciale, de par les gains de productivité réalisés par les agriculteurs. Malheureusement, après des décennies d’efforts, de mises aux normes environnementales, de bien-être animal, d’investissements pour rendre les outils de production « compétitifs », la réalité est bien là : la faillite du modèle d’exportation de Doux en volailles, les cessations de productions en lait, l’échec du modèle porcin, au plafond de l’endettement, nous reviennent en pleine figure.
Que s’est-il donc passé pour que le modèle agricole, tant générateur d’emplois et de croissance, en particulier en Bretagne, vacille à ce point?

La dérégulation des marchés, le libéralisme à outrance, l’entrée des capitaux spéculatifs sur les marchés agricoles, le dumping monétaire de la zone dollar, la concurrence déloyale sur les volets sociaux et environnementaux, même au sein de l’Europe, mettent à mal le mental, l’envie même des agriculteurs français de relever les défis que vous souhaitez initier. Les jeunes renoncent à reprendre l’outil familial, les grosses structures ne dégagent pas suffisamment de résultats pour qu’ils soient repris, la quantité de travail est insupportable, sans qu’il soit possible d’embaucher. Les jeunes ne sont pas prêts à investir dans des outils gigantesques non rentables et les communes vont se vider de leurs agriculteurs.

Les productions fléchissent inéluctablement en porcs, en volaille et bientôt en lait, alors que l’on nous promet des développements des marchés mondiaux. Les discours « Partez à la conquête du monde » sont de retour. Mais avec quels moyens ? Où sont les bataillons de jeunes paysans croyant en un avenir prometteur?

Monsieur le Président, l’agriculture aura du mal à se relever de tous les handicaps que la société lui a greffés. Les baisses de productions vont s’accentuer et les indicateurs d’emplois en agro alimentaire vont virer rapidement au rouge.

Vous avez aujourd’hui la responsabilité de redresser le pays ; l’agriculture fournira sa part d’efforts, à condition qu’elle n’ait pas des boulets aux pieds. La solution n’est pas le saupoudrage de quelques aides ponctuelles d’étalement des charges sociales, d’accès au crédit bancaire ou l’ouverture du RSA aux plus fragiles.

Nous affirmons que seule une volonté politique forte de réguler les marchés anéantira la spéculation ; l’harmonisation des règles sociales et environnementales, ne serait-ce qu’en Europe, est impérative ; enfin, le choix d’une monnaie forte se doit d’être accompagné par un dispositif de maîtrise des importations.

C’est au prix de ces choix politiques que nous, agriculteurs d’Europe, garantirons, sans aides publiques, une alimentation de qualité à un prix équitable pour consommateurs européens. Nous avons sans relâche proposé des outils de régulation des marchés qui ne couteront pas un euro à la collectivité. Je vous engage à nous écouter, pour un avenir agricole en France et en Europe.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes respectueuses salutations.


Pour les responsables de l’APLI Bretagne (Association des Producteurs de Lait Indépendants) 22, 29, 35 et 56,

                                                      M Gwenaël Le Berre


Contact : Monsieur Gwenaël LE BERRE,
Kerdroual
29 710 GOURLIZON
02 98 91 03 63
06 76 76 95 05

Copie : Monsieur Stéphane LE FOLL
Ministre de l’alimentation, de l’Agriculture Et de la Pêche
78 rue de Varennes
75349 PARIS 07 SP





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