« L’injustice sociale est une évidence si familière, elle est d’une constitution si robuste,
Qu’elle paraît facilement naturelle à ceux
qui en sont victimes »

                    Marcel Aymé

 

 

 

 

 

 

 

 

  N ‘oubliez de signer la pétition pour l ‘élevage émanant d ‘un collectif d éleveurs http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2013N37242.       Posté le : 13.03.2013…      
         13 août 2013 10:11:29 :: Bonne fête , Hippolyte , Radegonde
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Envoyé le: 14.11.2011.

TOUS A AVRANCHES  LE MARDI 22 NOVEMBRE 2011!
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PAUL DE MONVALON – JT OFFICE du LAIT – FRANCEMILKBOARD 1° Partie

JT Pascal Massol: je démissionne.

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Envoyé le: 09.11.2011.
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Le marché du lait doit-il emboîter le pas aux marchés financiers?

Piste de solution pour l’approvisionnement laitier en Europe

 

La crise internationale de la dette et des finances ainsi que la crise sur le marché du lait partagent des origines communes. Dans un cas comme dans l’autre, les gouvernants ont esquivé leurs responsabilités en avançant l’excuse que chaque secteur fonctionnerait mieux une fois confié aux « mains » du marché. Partout dans le monde, les citoyens et les états constatent à quel point ce postulat est erroné et nous précipite dans de graves difficultés. Dans les semaines prochaines, l’UE prendra des décisions importants dans les secteurs financier et laitier. La confiance a déserté les citoyens et les citoyennes que les milieux politiques aient la volonté d’adopter des dispositions adéquates. Regagner cette confiance ne sera pas une mince affaire. Et pourtant, il s’agit de se mettre DES A PRÉSENT à l’ouvrage !

Le temps de l’innocence est révolu: nous avons besoin de prendre la mesure de la situation pour pouvoir réagir en conséquence

Qu’il s’agisse de la crise de la dette en Union européenne, de l’affaiblissement des banques ou de la crise du lait avec ses conséquences internationales, personne n’a le sentiment que les représentants politiques soient capables de maîtriser la situation. Les élus donnent l’impression d’être dépassés et en partie ignorants. Les connaissances et le courage politique leur font défaut. En outre, ils se laissent, entre autres, trop influencer par les intérêts des banques et ceux de l’industrie laitière. Pendant ce temps, les citoyens exigent, à juste titre, qu’enfin, une réaction efficace prenne forme.

Dans le secteur de la finance, les revendications citoyennes tendent vers une supervision plus efficace et plus rigoureuse des rouages financiers, un regain de transparence sur les marchés et l’instauration de garde-fous efficaces pour les nouveaux produits financiers.

Dans le secteur laitier, la revendication porte sur la création d’une agence de surveillance qui permettrait d’embrasser du regard la totalité du marché du lait et de suivre l’ensemble de ses mécanismes. A ces fins, l’agence collecterait des données pertinentes telles que les coûts de production, les prix ainsi que l’offre et la demande en lait et produits laitiers. Sur la base de ces informations, l’agence calculerait alors les ajustements de volumes, en d’autres termes, elle mesurerait le volume à produire dans le souci a) d’aligner l’offre sur la demande, b) de garantir aux producteurs le versement d’un prix rémunérateur pour leur lait et c) d’offrir aux consommateurs du lait et des produits laitiers au juste prix ! Telle est la voie à suivre pour sortir de la crise sur le marché du lait.

En revanche, la spéculation sur les denrées alimentaires, telle que prévue, par exemple, par la mise en place de marchés à termes pour le lait, produira des effets dévastateurs pour l’agriculture. Une poignée s’enrichira au détriment de ceux qui auront à subir cette spéculation. Les marchés financiers ont brillamment apporté la démonstration de cet engrenage auquel le marché du lait n’échapperait pas : nous avons besoin de règles sectorielles intelligentes, pas de spéculation ! Aujourd’hui, on évoque, à juste titre, la réintroduction, sur les marchés financiers, des règles précédemment abolies car force est de constater que l’absence de règles pose de graves problèmes. Le marché du lait également souffrira profondément de l’abolition désormais programmée de règles essentielles telles que les quotas et a grandement besoin d’un mécanisme similaire à une agence de surveillance.

Le mal dont souffre la finance contamine l’économie réelle et attise des conflits sociaux d’envergure. Un marché du lait mal en point affaiblit le secteur de l’agriculture et produit de graves effets négatifs sur le produit national brut (voir tableau?? Part du secteur laitier dans le PIB dans divers états-Membres de l’UE).

En l’occurrence, cet engrenage entraînera aussi des conflits sociaux liés, notamment, à la désertion démographique des régions rurales et à la suppression d’emplois, sans oublier la disparition de paysages culturels. La problématique sociale se trouvera encore exacerbée par la perte des recettes fiscales qui ne pourront plus alimenter les services sociaux. Pour nos consommateurs, une filière laitière moribonde signale la fin de l’accès à des aliments issus de la production locale ou nationale. En effet, la production laitière aura été concentrée dans quelques régions tandis qu’elle aura disparu dans de nombreuses autres. Comme dans le cas de la crise financière, ce sont les citoyens qui devront à nouveau régler l’addition.

Sommes-nous condamnés à répéter, encore et encore, les erreurs du passé? Gardant fraîchement en mémoire la crise économique des années 30, l’institut de recherche LEI (insitut d’économie agraire de l’Université de Wageningen) avait été créé, après la seconde guerre mondiale, à l’initiative des agriculteurs afin de prévenir les évolutions économiques néfastes. A l’instar de l’agence de surveillance décrite ci-dessus, cet institut recensait les coûts de production et calculait, sur la base de ces statistiques, un prix indicatif qui pouvait servir de référence fiable aux producteurs de lait lors des négociations avec les laiteries. En 2003, le prix du lait en UE fut dissocié de ce prix indicatif, avec pour conséquence les fluctuations problématiques du prix du lait et la crise actuelle de la filière laitière.

L’influence des banquiers et des gestionnaires sur le secteur financier et les pressions de l’industrie et des distributeurs sur la filière laitière sont néfastes au point de saper la totalité du système au détriment de la société. Nous sommes à la croisée des chemins. Les décisions politiques des prochains mois conditionneront les possibilités de survie de notre système et sa capacité à répondre aux intérêts des citoyens. La confiance est fortement ébranlée. Nous avons besoin de décisions judicieuses et efficaces. MAINTENANT!
Contact :

Relations presse EMB : Silvia Däberitz (DE, EN, ES): 0049 2381 4361 200
European Milk Board
Bahnhofstraße 31
59065 Hamm
Tel: 0049/2381/4361200
Fax: 0049/2381/4361153
[email protected]


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Envoyé le: 06.11.2011.
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Stéphane LE FOLL, député européen. Mandature 209/2014.
Les propositions de réforme de la PAC de la Commission pour l’après 2013: des propositions en demi-teinte.
Le 12 octobre dernier, le commissaire à l’agriculture, Dacian Ciolos, est venu nous présenter ses propositions législatives sur la réforme de la PAC pour l’après 2013. Je soutiens les objectifs de cette réforme qui visent, tout à la fois, à assurer la sécurité alimentaire, une meilleure gestion des ressources naturelles et un équilibre plus harmonieux des territoires.

Mon appréciation sur les moyens de mise en œuvre cette réforme est beaucoup plus mitigée. Du côté des aspects positifs, je salue la volonté de répartir plus justement les aides directes accordées aux agriculteurs, afin de leur conférer plus de légitimité. A cet égard, la fin des références historiques, la convergence des niveaux d’aides à l’hectare, le plafonnement dégressivité des aides en fonction de l’emploi, le soutien aux petits agriculteurs, sont des mesures qui vont dans la bonne direction, les socialistes les réclamaient depuis si longtemps. Je me félicite que les aides directes ne soient accessibles qu’à des agriculteurs actifs, qu’elles ne soient pas totalement découplées, ce qui est très important pour le maintien de certaines productions sur des territoires fragiles. J’accueille aussi favorablement l’idée de verdir une partie des aides directes. Je considère, et cela est pour moi le centre de cette réforme, que les conditions d’application de ce verdissement ne permettront pas de constituer des incitations suffisantes pour amener les agriculteurs à réorienter leurs pratiques agricoles en faveur d’un nouveau développement, capable de produire beaucoup mais mieux en tenant compte des défis du réchauffement climatique et d’une meilleure gestion des ressources naturelles. Parmi les autres grandes insuffisances des propositions de la Commission, je veux souligner l’absence d’outils de régulation des marchés agricoles, pourtant indispensables à la limitation de la volatilité des prix, lesquels doivent rester une composante essentielle dans les revenus agricoles.

Enfin, ma grande critique concerne le financement de cette future PAC: nous n’avons pour l’heure aucune certitude sur le montant du budget de l’Union qui pourra être alloué à la plus ancienne politique intégrée de l’Union. La réponse tiendra largement au niveau des ressources que les chefs d’Etat et de gouvernement, décideront de mettre dans le budget européen. Elle est attendue dans les prochains mois.

Stéphane Le Foll





Un communiqué passé relativement inaperçu interpelle le raisonnement économique.

La  Confédération nationale de l’Elevage a présenté mi septembre 2011, une nouvelle version de la charte des bonnes pratiques d’élevages, laquelle, selon la CNE, sera rendue obligatoire à tous les éleveurs via la contractualisation laitière à compter de 2012.

Sans nier  l’importance de cette charte sur des sujets aussi sensibles que les questions sanitaires, l’environnement, ou la sécurité des personnes, on peut néanmoins s’interroger sur l’intérêt pour les producteurs laitiers d’intégrer cet engagement au contrat.

Que cette charte des bonnes pratiques ait contribué et contribuera à faire progresser le niveau moyen des exploitations laitières  n’est pas contestable. Qu’elle devienne un élément dans la relation contractuelle entre le producteur et sa laiterie apparaît plus discutable.

 La charte des bonnes pratiques peut en quelque sorte être assimilée à une « certification qualité » des exploitations, « une démarche pour aider les éleveurs à progresser dans leurs pratiques » selon ses propres termes. Dans le secteur des services ou dans l’industrie, de nombreuses entreprises sous certification ISO, outre l’intérêt qu’elles peuvent y trouver  en termes de « pilotage et de management du progrès » s’en servent aussi comme vecteur de communication et de notoriété vers l’extérieur et en particulier vers leurs clients.

Dans certains cas, cette certification est imposée par leurs clients : c’est le cas notamment des « donneurs d’ordre » vis-à-vis de leurs sous-traitants de premier rang : la certification ISO devient alors une condition d’accès au marché. Pratique également répandue dans des appels d’offre.

Pour en revenir à la production laitière,  cette demande ne provient visiblement pas des entreprises laitières. Pour ce qui les concerne, la qualité du lait collecté (sain et conforme aux normes en vigueur) fait bien  entendu  partie intégrante de l’objet du contrat.

Pour les producteurs de lait, le fait de rendre obligatoire  la charte des bonnes pratiques  revient à confier aux industriels le contrôle de leur « certification qualité ». C’est de la même façon, multiplier les raisons de dénonciation d’un contrat de la part d’un industriel puisque du statut de charte on bascule dans le domaine du droit opposable.

Encore une fois, il ne s’agit pas ici de minimiser le contenu de cette charte et son intérêt. Mise en place en 1999, suite aux épisodes fâcheux des crises sanitaires de type « vache folle », elle a permis de retisser des liens de confiance entre l’agriculteur et le consommateur. Le lien entre la production locale (« viande bovine française », « le lait d’ici », etc.) n’a jamais été aussi porteur.

Cependant, rendre cette charte obligatoire via le contrat apparaît une aberration économique.

En premier lieu, ce niveau d’exigence ne s’impose qu’aux producteurs du territoire français, mais non à l’ensemble des producteurs européens et rien n’empêche les industriels de transformer du lait importé. En d’autres temps, certains responsables professionnels avaient critiqué à juste titre des distorsions de concurrence qu’il s’agissede droit environnemental, social, voire fiscal.

En second lieu, d’un point de vue économique, les termes d’un contrat commercial s’établissent toujours selon un rapport de force entre un acheteur et un vendeur. A l’évidence, dans la filière laitière, ce rapport de force est à ce jour clairement à l’avantage des industriels. Fallait-il alors en rajouter ?

Quel est l’intérêt des producteurs de tendre un nouveau bâton aux industriels pour se faire battre ?

Selon un proverbe chinois, cela revient à  «Prêter le couteau qui tue.»

Alain LE BOULANGER – CER FRANCE Normandie


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