« L’injustice sociale est une évidence si familière, elle est d’une constitution si robuste,
Qu’elle paraît facilement naturelle à ceux
qui en sont victimes »

                    Marcel Aymé

 

 

 

 

 

 

 

 

  N ‘oubliez de signer la pétition pour l ‘élevage émanant d ‘un collectif d éleveurs http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2013N37242.       Posté le : 13.03.2013…      
         13 août 2013 10:15:06 :: Bonne fête , Hippolyte , Radegonde
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INF# = 397 .
Envoyé le: 11.07.2011.

voir Agenda, Solidarité sécheresse*Communiqués, Analyses, Revue de presse…
Présentation du « contrat type »
 de l’Office du Lait

Pour la production laitière : France Milk Board
Vendredi 08 juillet, réunion d’information à la Chambre d’Agriculture du Finistère à Quimper.

Jusqu’ici les contrats ont toujours reposé sur le libre consentement des parties et la signature sous la contrainte peut être une clause de nullité. Le fait d’obliger à la signature d’un contrat dont certaines clauses ne sont pas librement consenties mais imposées par un décret est donc critiquable en soi. La manière d’imposer ces contrats en laissant les producteurs dans l’incapacité de se regrouper efficacement en Organisations de Producteurs pour rééquilibrer les pouvoirs entre les parties est quelque peu cavalière.
Une fois de plus,
les industriels, sous couvert d’une obligation réglementaire, imposent des contrats pour lesquels les producteurs restent les grands oubliés. « Les propositions envoyées par les laiteries sont inacceptables car elles répercutent tous les aléas de la mise en marché sur les éleveurs. Les industriels ne cherchent qu’à sécuriser leur approvisionnement et nient les aléas climatiques et sanitaires inhérents à l’élevage. »
L’urgence face à la suppression des quotas programmée pour 2015 , n’est pas d’obtenir la signature de contrats entre producteurs et laiteries, qui n’apporteraient comme seule garantie aux premiers de toujours trouver preneur de leur production et aux secondes d’être certaines de disposer du produit dont elles ont besoin à un prix leur garantissant une marge bénéficiaire minimale de leur activité de collecte et de transformation.

Il convient au préalable de substituer rapidement au système des quotas un nouveau moyen moderne et efficace de réguler la production européenne afin d’avoir un équilibre constant entre les besoins et l’offre du marché du lait, cet équilibre permettant à tous les acteurs de la filière du lait d’obtenir de leur travail un revenu stable et suffisant.
Il convient aussi de permettre un équilibre dans les relations économiques entre les intervenants et tout particulièrement entre les producteurs et les acheteurs de lait.

En l’absence d’une véritable régulation européenne de la production et du marché du lait, l’Office du Lait propose cependant de renforcer le pouvoir de négociation des producteurs en établissant des contrats entre les laiteries et l’Organisation de Producteurs indépendante « France MilkBoard ».

La négociation sur le prix du lait devra également être encadrée et ne pas subir la pression à la baisse qu’on pourrait connaître avec des importations de pays voisins.
Les producteurs de lait adhérant à France MilkBoard mandatent ainsi leur OP pour négocier collectivement les volumes engagés (convention d’apport-mandat négociation) et par conséquent le prix du lait.
L’OP au sein de l’Office du Lait a un rôle essentiel dans la
régulation de la production permettant ainsi une garantie de prix minimum juste et équitable et bien sûr durablement.
Le contrat équitable « France MilkBoard » de l’Office du Lait a été élaboré en collaboration avec l’APLI, l’OPL, la Confédération Paysanne.
Nous insistons sur plusieurs points dans ce
contrat :
– le prix de base doit être le même pour tous, doit être établi en référence à un prix d’équilibre. Ce dernier doit inclure une rémunération pour le producteur, la valorisation des produits laitiers, l’indexation sur la fluctuation du prix des intrants, et une marge de sécurité ;
– La gestion des volumes au niveau du producteur se doit d’être plus souple ;
– La transmission des outils doit se faire sans avoir à obtenir un accord de la laiterie
– L’implication syndicale et le pluralisme syndical doivent être respectés.

La vision franco française est obsolète puisque la politique laitière se décide à 27.

La politique européenne de l’après quota, au travers de son « paquet lait », étant en cours d’élaboration il aurait été plus judicieux que le ministre Bruno Le Maire attende sa sortie avant de lancer précipitamment la contractualisation, sans concertation et sans avoir pris conscience des conséquences pour les producteurs.
Le projet de la FNSEA, par sa branche FNPL, vise à organiser des OP par laiteries, OP soit disant a-syndicales… notons que les porteurs de ce projet sont adhérents FNSEA…
La FNPL ne parle pas de nécessité d’adapter l’offre à la demande et elle ne fait qu’entretenir un clivage malsain entre région laitière française dans un contexte Européen.
Il appartiendra à chacun de prendre ses responsabilités le moment venu, chacun assumera pleinement le désastre vers lequel la production laitière est acheminée…
Messieurs les Présidents des Laiteries, Mr le président de la FNPL et tout les membres de la FNPL, Monsieur le ministre de l’Agriculture… vous tous qui avez cautionné, qui cautionnez et qui visiblement cautionnerez ce système.
Vous les producteurs, ne vous laissez pas aveugler par la pseudo embellie du prix du lait… chaque médaille à son revers.
Vous les producteurs il est donc de la plus haute importance que la production alimentaire ne tombe pas aux mains des grands industriels et des banques. La Terre appartiendra à ceux qui la travaillent et non à ceux qui spéculent.

Pour votre avenir adhérez à « France MilkBoard ».
Pour plus d’informations, contactez vos représentants : Office du lait, APLI, OPL ou Confédération Paysanne.


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INF# = 396 .
Envoyé le: 07.07.2011.

L’APLI 22 lance le défi tour french milk board

Consistant à expédier vos meilleures photos communication lors du tour de France cycliste de 2011.

Guytoun 22






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INF# = 395 .
Envoyé le: 04.07.2011.

voir Agenda, Solidarité sécheresseCommuniqués, Analyses, Revue de presse…

URGENT
   Recherche salarié
 
 
Suite à un accident du travail Jean claude Aubry  ( apli mayenne ), recherche un salarié pour une période de six mois pour épauler sa femme .
Jean claude est ouvert à toutes propositions ( contrat de qualif , stage pour valider de l’expérience dans l’élevage, etc ) 
 
Pour assurer   : – les taches au niveau du troupeau laitier (traite, alimentation, etc .). 
                                       – la récolte du maïs ensilage (35 ha)
                                       – les semis de blé (25 ha )
 
Possibilité de logement
 
Téléphone 06.23.68.19.21
                     02.43.98.55.40



Chez nous en Haute Loire, une coop d’appro (euréacoop) a franchi un nouveau pas.

Ils ont vendus de l’ammonitrate à 250 euros tonne durant la morte saison de l’an dernier. Ce tarif correspondait à celui pratiqué par les concurrents. Cependant, ces jours-ci les gens reçoivent des courriers et ont la mauvaise surprise de devoir payé un supplément : pas des moindres + 80 euros tonne, soit 30% du prix initial!!!

Ce supplément provient on ne sait d’où? Ces donneurs de leçon nous parlent de compétitivité, se moquent de nous quand on parle de couts de production, et bien ils devraient montrer l’exemple….

Pire que ça. On veut nous embringuer dans des contrats sur des durées de 5 ans, sans prix , sans volumes, sans tenir compte des couts de production et eux ne sont même pas capables de tenir des tarifs pour 6 mois sans prévenir au départ.

Je ne sais pas comment les gens vont réagir, certains les ont passé dehors déjà. Franchir ce pas, une année de sécheresse mémorable, pour des producteurs travaillant à perte depuis des années relève de l’irresponsabilité et ne fait que démontrer ce qu’on dit depuis trois ans: ils veulent nous ficeler…

Ça ressemble à l’histoire de la grenouille qu’on met dans l’eau froide puis qu’on réchauffe tout doucement jusqu’à ce qu’elle soit cuite.

Étant donné qu’ils ont des magasins gamm vert, ils devraient faire des rappels de prix sur les fleurs , graines et autres quincailleries. Je ne suis pas sur que les clients paient et reviennent.

Voyant ça je me dit qu’une coop laitiére sera bientôt capable de nous faire rembourser une partie de notre paie de lait déjà en deçà de ce qu’elle devrait être.

Pour l’anecdote qui n’en est pas une, ils ont osé joindre au courrier un bon de commande pour de l’ammo a 350 euros tonne… d’acompte.

Florian Beraud




Le CEREL se voile la face…

    Ce jeudi 30 juin à Rennes, une poignée d’agriculteurs (membres de l’APLI/EMB) étaient présents à une journée CEREL sur la compétitivité des bassins laitiers en Europe :  une vrai mascarade !!
Au vue du panel des intervenants nous avons la confirmation de la cogestion consanguine de la filière laitière française et  internationale. A les entendre nous avons l’impression que la production laitière commence chez les industriels.

    Absence totale de représentant du syndicat majoritaire (ou alors ils étaient bien caché).
Quelques bonnes intentions mais une certaine réticence à les appliquer dans la gestion de la production laitière.
Bon constat de la situation laitière européenne : la filière est compétitive, les industriels font leur beurre, mais les producteurs laitiers n’ont jamais été aussi endetté et aussi peu rémunéré.

    Lorsqu’ils nous présentent les coûts de revient (constat fait sur l’Allemagne, l’Italie, l’Irlande, le Danemark, la France. ), la rémunération des producteurs est aléatoire et accessoire. Ils assurent que les contrats ont été rédigé avec la collaboration des producteurs et que la démocratie existe dans les coopératives.
Toute la journée ils nous ont bassiné avec la fin des quotas et rappelé que se sont les industriels qui pilotent (dixit l’intervenant de l’institut de l’élevage).
Objectif : 20000 producteurs en 2035. Alors que nous observons que les grandes structures du Danemark et de l’Allemagne de l’Est ne sont pas viables. ( chiffre Danemark 2009 , en 10 ans, taille du troupeau multiplié par 2, quotas par 2,5… pour un résultat financier de – 125 000€ et 135 000€ de frais financier) 1,8 millions € d’endettement par ferme : champion d’europe !
Ils nous amènent dans le mur.
Pas un mot sur des systèmes qui fonctionnent et qui meriterait qu’on s’y intéresse : le Canada, les systèmes d’exploitation de type familiale, de type herbagers, bio ….
Ils entretiennent l’agriphagie, et sont dans une totale logique de compétition industrielle, se réjouissant d’une bonne année laitière.

    Lors de la LMA , la contractualisation a été voté pour rétablir un rapport de force entre les producteurs et les industriels. Au vue desdits contrats (pour les privés), et des règlements intèrieurs (coop) qui nous sont présentés, nous ne pouvons que constater que  notre position n’est que fragilisée : cette pseudo contractualisation n’est en fait qu’une intégration. La porte ouverte à la main mise sur notre quotas.



                Citations du jour :
       
                « Les agriculteurs Irlandais ne vendront pas leur lait à perte ! » , il est à noter qu’une seule Coopérative irlandaise a joué le jeu en incluant les coûts de production (rémunération comprise) dans le prix d’achat du lait
     
                « Au Danemark , l’agriculteur doit rendre des comptes aux consommateurs en terme d’environnement, de sécurité d’alimentation ou de primes de l’UE etc…  mais la passion du métier d’éleveur l’emporte sur les risques économiques qu’ils encourent dans un marché de  plus en plus volatiles »

            Prenez garde, Mesdames, Messieurs les décideurs il n’y aura pas de dynamique des marchés laitiers en France si vous ne rétablissez pas la concertation avec les producteurs… Le lait qui vous nourrit ne nous nourrit plus !!
Vos propos démontrent bien la volonté de l’abandon d’une politique laitière européenne publique, de la privatisation de cette dernière par l’industrie laitière (coopérative ou privé). Tout est en place au niveau européen et international pour que tôt ou tard, les prix du lait baissent fortement comme en 2009.
La réforme proposée prépare ainsi de nouvelles crises destructrices pour les producteurs et les régions laitières fragiles.


            Au nom de nos amis disparus, au nom de ce qui ne se battent plus et qui n’ y croient plus, au nom des jeunes qui ne pourront plus s’installer par manque de visibilité à long terme, nous , membres de l’APLI/EMB allons continuer à faire entendre notre voix, votre voix, en recréant nos coopératives, (qui ne sont pas des OP), en proposant un contrat équitable qui va permettre une juste répartition des marges, en proposant une agence de régulation européenne (et donc une régulation européenne des volumes en calant l’offre sur la demande).
Nous pourrons ainsi vivre de notre métier et seront d’être fier d’être paysans.


            Ils nous l’ont affirmé le maillon production doit s’organiser.
 Adhérez à France Milkboard !

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