« L’injustice sociale est une évidence si familière, elle est d’une constitution si robuste,
Qu’elle paraît facilement naturelle à ceux
qui en sont victimes »

                    Marcel Aymé

 

 

 

 

 

 

 

 

  N ‘oubliez de signer la pétition pour l ‘élevage émanant d ‘un collectif d éleveurs http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2013N37242.       Posté le : 13.03.2013…      
         13 août 2013 09:48:11 :: Bonne fête , Hippolyte , Radegonde
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INF# = 555 .
Envoyé le: 28.03.2013.


Réponse à un préfet de Basse Normandie qui affirme que des cadavres d’animaux sur sa grille démontrant la mort de l’élevage et des régions sont des images plus inquiétantes que des paysans pendus dans le fond de leur ferme.

Comment nommer une société où de hauts fonctionnaires ne se demandent même plus pourquoi des agriculteurs dans le désespoir viennent déposer les cadavres d’animaux de leurs exploitations?


Qui cause le plus grand trouble à l’ordre public : ceux qui, délibérément, mettent en péril une profession dans son ensemble ou ceux qui n’ont d’autre recours que de dénoncer l’injustice dont ils sont les victimes ?


Défendre son bien, son labeur son métier, sa dignités seraient-ils des droits consentis à certains et déniés à d’autres?


Les mots Liberté Égalité Fraternité seraient-ils devenus un slogan vide de sens ou demeurent-ils un programme de vie en commun, une « ardente obligation » qui engagent tous les citoyens ?


Comment ne pas entendre le cri de souffrance exprimé par un gestes symbolique extrême signifiant la mort imminente d’une profession à l’agonie ?

Et à qui adresser nos appels à l’aide si ce n’est aux pouvoirs publics qui sont sensés nous aider ou, du moins, nous comprendre et faire remonter les informations au plus haut niveau?


Quelle alternative avons-nous pour faire comprendre que, non seulement nous ne gagnons plus notre vie, mais que nous perdons notre argent, notre temps, que nous usons notre être en vain, sans autre perspective que la faillite et la disparition ?


Nos propres enfants fuient un métier rendu tellement ingrat qu’il en devient avilissant : un travail de bagnard qui nie notre dignité, car n’est-ce pas mépriser un être humain que de sous payer délibérément son labeur et de l’acculer à la misère ?


Et que dire de ceux des nôtres, producteurs laitiers, qui croient encore gagner de l’argent avec un prix du lait à 30ct alors que tous les centres de gestions calculent un prix de revient minimum de 420€ – selon les régions ?


Quelle atonie mentale, quelle hébétude intellectuelle (ou quelle désinformation) peuvent mener à de tels calculs tant stupides que suicidaires pour l’ensemble de la filière ?


Ne donnent-ils pas raison à ceux qui accréditent le cliché dévalorisant d’un paysan seulement capable de travailler de ses bras car inapte à toute réflexion intellectuelle ?


Et que penser d’un préfet qui ose dire haut et fort et droit dans les yeux qu’il préfère que les éleveurs se suicident dans leur ferme  « Cela fait moins de bruit ! » plutôt que de venir déposer des cadavres d’animaux devant « Chez lui » en signe de protestation des maux qui les accablent?


On pourrait croire que pour cet étrange (haut?) fonctionnaire les fermes sont des camps de concentration améliorés : pas besoin de nous rassembler pour nous y conduire, nous en possédons déjà les stalags, nous en assurons l’entretien à perte, et,  raffinement suprême, nous « le » nourrissons pour rien.


APLI Nationale.

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INF# = 554 .
Envoyé le: 26.03.2013.



COMMUNIQUÉ

L’APLI Bretagne s’interroge sur la sincérité des actions menées sur le terrain par la FNSEA.
Avant d’incriminer la grande distribution, il est important de vérifier les marges des transformateurs, et les comptes de nos coopératives (cf, pièce ci-dessous, classement 2012 des coopératives “)

Actuellement 55% du lait est transformé par des coopératives agricoles qui refusent de divulguer leurs résultats économiques (cf, même pièce jointe).

Ces même coopératives qui bénéficient d’avantages fiscaux et qui par un système d’ holdings rémunèrent des financiers privés alors que certaines d’entre elles proposent une avance de trésorerie au lieu de payer les producteurs.
Les producteurs qui proposent des produits sains et de très haute qualité devraient avoir la certitude d’ être rémunérés et que leurs produits ne soient pas dénaturés (cf, dérive avec la viande de cheval).

La filière avec le soutien du ministère de l’agriculture doit mettre en place une répartition équitable des marges, sinon c’est un pan entier de l’économie qui s’écroulera, car avec la disparition des éleveurs viendra inévitablement celle des transformateurs.

La position géographique de la Bretagne et ces couts de main d’œuvre ne permettront pas de maintenir les outils de transformation (cf GAD, DOUX) et les emplois.

Ce constat s’applique également pour les autres productions d’élevage.

En conséquence l’APLI Bretagne invite la FNSEA élu syndicat majoritaire a prendre ses responsabilités.



Commentaires du tableau ci-dessus.



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INF# = 553 .
Envoyé le: 19.03.2013.






Régulation des volumes : apparemment il manquerait de lait, le chat se mord la queue…

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