« L’injustice sociale est une évidence si familière, elle est d’une constitution si robuste,
Qu’elle paraît facilement naturelle à ceux
qui en sont victimes »

                    Marcel Aymé

 

 

 

 

 

 

 

 

  N ‘oubliez de signer la pétition pour l ‘élevage émanant d ‘un collectif d éleveurs http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2013N37242.       Posté le : 13.03.2013…      
         13 août 2013 10:31:06 :: Bonne fête , Hippolyte , Radegonde
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Envoyé le: 07.03.2013.

Roumanie, Lur Berri, Coop de France… Quelques précisions s’imposent !

Fidèle à sa ligne de défense du revenu des producteurs laitiers, l’APLI Nationale s’est intéressée  au scandale de la viande de faux bœuf qui touche actuellement la filière viande. Le produit viande dans un atelier laitier  représente une part non négligeable du revenu des producteurs.
En relation avec un journal d’investigation roumain*, l’APLI Nationale s’est récemment procuré  la facture suivante.

La facture rédigée par l’entreprise DRAAP Trading Ltd, basée à Limassol, Chypre, à l’intention de l’entreprise Spanghero-11453 Castelnaudary-France , comporte  des éléments pour le moins surprenants au regard des normes internationales d’identification viandes. Analyse tirée des éléments légaux fournis par le lien ci-dessous, émanant de l’état français: http://www.service-public.fr/actualites/002666.html

On découvre sur la facture :



4230kgs de “minerai 90/10VL” sans la moindre identification règlementaire,
 un code”0205 0080″correspondant comme le stipule les règlements de la République Française à des viandes des espèces chevaline, asine et mulassière congelées, alors qu’il n’est pas évoqué le moindre kilo de ce type de viande dans la transaction.
20.070 kilos d’agneau haché, qui lui est dépourvu de tout code d’identification !!

Voici ce que disent les documents officiels français à propos de ces codes:

“C’est sur ce code que reposent la détermination des taux de droits de douane, mais aussi les mesures de politique commerciale (suspensions tarifaires, droits antidumping, contingents), les normes de sécurité ou encore les formalités sanitaires ou phytosanitaires, les mesures de prohibitions ou d’embargos, la politique agricole commune (PAC), la fiscalité intérieure et l’élaboration des statistiques du commerce extérieur.”


Il est donc difficilement concevable que l’entreprise Spanghero, dont la viande est le métier, n’est pas vu le problème que représentait une facture à ce point bancale!!
Un peu comme si nous éleveurs venions à ignorer dans nos déclarations le code de race des vaches avec lesquelles nous travaillions!
Il appartiendra donc à la Justice Française, saisie dans cette affaire, de trancher.

Mais bien plus grave encore, le plus révoltant ici est le fait que la société Spanghero est depuis 2009 la propriété de la coopérative Lur Berri. Ce rachat fut présenté aux associés coopérateurs de la dite coopérative comme l’outil permettant d’obtenir une meilleure valorisation des avants de carcasses bovines.

Aujourd’hui, cette filiale privée d’une coopérative trompe manifestement ses clients :

-Comigel, qui compte dans son actionnariat le fond financier Unigrains, présidé par Monsieur Philippe Pinta, également président de ORAMA, association spécialisée des grandes cultures au sein de la FNSEA
-Les coopérateurs qui ont payé son rachat et dont les parts sociales prélevées annuellement financent cette coopérative Lur Berri.
 -Les éleveurs qui subissent un prix maintenu artificiellement bas par des agissements délictueux.


Devant la gravité des faits, l’APLI-Nationale demande donc au président de Coop de France, Mr Philippe Mangin, de prendre les mesures qui s’imposent afin de faire respecter les règles fondamentales des coopératives, telles qu’édictées par l’Association Internationale des Coopératives.

L’APLI-Nationale demande également à Monsieur Louis Ringô, président du Haut Conseil à la Coopération Agricole, ainsi qu’au représentant du ministère de l’agriculture siégeant de droit dans cette instance de statuer sur les fautes commises, aux préjudices des adhérents de Lur Berri, ainsi que sur le non respect flagrant de l’éthique des coopératives.

Il est indispensable que Mr le Ministre de l’Agriculture, Mr Stéphane Le Foll prenne cette affaire en main, en tant que Ministre de tutelle du HCCA.

 L’APLI-nationale demande au Ministre du Budget, Monsieur Jérome Cahuzac, que soit vérifiée la compatibilité des abattements fiscaux dont disposent les coopératives agricoles avec l’intérêt général pour lequel ces abattements sont obtenus. Faute de quoi, ils doivent être supprimés.

Enfin, L’APLI demande à Mr Xavier Beulin, président de Sofiprotéol, de faire toute la lumière sur les activités de son  entreprise en Roumanie et particulièrement les conditions de son implantation récente dans ce pays ainsi que des contreparties consenties.

L’APLI-nationale souhaite que toute la lumière soit faite sur cette affaire, concernant la filière viande, et craint plus que tout que ne vienne à éclater un tel scandale dans la filière laitière
 
*Bureau d’investigation du journal roumain Catavencii.


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Envoyé le: 04.03.2013.


61
Bonjour à tous,

L’AG APLI 61 a eut lieu comme vous le savez Mercredi dernier, nous étions entre 80 et 90 personnes présentes.

Le sujet principal de cette soirée a tourné principalement autour de la mise en place des OP par bassin laitier, ainsi que bien entendu de la très mauvaise conjoncture que nous subissons dans le monde de l’élevage. Avec les interventions de André LEFRANC (président APLI National) et de Françoise FOURDINIER (secrétaire FMB).

Nous devons absolument faire reconnaître France Milk Board Normandie lors la prochaine cession des pouvoirs publics qui a lieu courant Mars 2013. Sachez que jusqu’à aujourd’hui aucune OP n’est reconnue en Normandie, j’ai bien dis  aucune.
Répétons-le encore afin que cela soit bien clair : contrairement à ce que certaines personnes disent, AUCUNE OP N’EST RECONNUE en Normandie.

En ce qui nous concerne, il  manque encore des signatures en terme d’adhésions. C’est à vous, et vous seuls que revient le devoir de faire reconnaître l’OP FMB Normandie.
A ce jour, certains d’entre nous font du porte à porte pour récupérer les bulletins d’adhésions ainsi que les mandats. Et d’après les échos que j’ai en ma possession, cela fonctionne.

Autre chose, il faut absolument savoir aussi que si vous avez des voisins ou amis qui ont déjà signé à l’OPLO, cela ne les empêchent en rien de signer à FMB Normandie étant donné qu’ aucune n’est pour le moment reconnue. Lors de la reconnaissance de ces dites OP, le ministère enverra simplement un courrier à ces producteurs en leur demandant de choisir entre ces deux OP.
N’ayez pas peur d’aller voir les producteurs ayant déjà signer à l’OPLO, car on s’est rendu compte qu’un certains nombres de producteurs avaient signé par peur du vide, la nature n’aime pas le vide. Nous avons déjà reçu des adhésions + mandats de producteurs ayant signé à l’OPLO auparavant.

Sachez que l’engagement à FMB Normandie n’est que de 5ans (durée minimal prévue par la loi), et non pas 10ans comme à l’OPLO (et pourquoi 10ans ? pourquoi pas un engagement de carrière pendant que l’on y est).
Et surtout, le plus important : FMB Normandie est la seule OP a être TRANSVERSALE.
C’est-à-dire, pour simplifier : FMB dépasse et englobe les entreprises privées. Contrairement à L’OPLO, une OP qui concerne seulement les producteurs livrant à LACTALIS.
Quel est l’intérêt de cantonner les producteurs au sein de l’entreprise collectrice ? Je ne vois pas ce qui me différencie d’un collègue qui livre chez Fléchard ou d’autre.

Un peu de bon sens : c’est ensemble, à travers des regroupements les plus larges possibles que nous y arriverons, c’est-à-dire en nous détachant de nos seules entreprises collectrices ce qui nous permettra d’acquérir une force de négociation incomparablement plus puissante.
Vous imaginez-vous le nombre d’OP que cela pourrez faire si il y avait une OP par entreprise privée plus une encore pour chaque coopérative ?
Il y aurait une prolifération d’ OP, toutes vouées à l’impuissance, car toutes trop petites pour avoir une force de négociation significative.
Ne tombons pas dans le piège du diviser pour régner !

Cela rendrait impossible de gérer et de vivre au sein d’une filière laitière stable sensée nous apporter un revenu ainsi que de la lisibilité.

Pour finir, je suis adhérent au groupement de Lactalis Domfront.
Mais, malheureusement, le travail entrepris par celui-ci depuis maintenant un an avec quatre autres groupements du Grand Ouest au sein de l’entreprise Lactalis n’évolue guère.
Donc devant l’importance de faire reconnaître et d’apporter tout le poids nécessaire à France Milk Board Normandie, j’appelle de tout mes vœux les adhérents de ce groupement à venir à France Milk Board ainsi que tout les adhérents des autres groupements d’aller vers l’OP FMB dans leur bassin laitier respectif.

Nous vous faisons confiance pour que le travail fourni depuis plus de  trois ans ne le soit pas vain, pour que le temps passé par beaucoup de nos collègues à faire évoluer les discours et faire admettre dans le vocabulaire dorénavant courant des mots comme « coûts de production », indice IPAMPA, régulation, rémunération, etc…
Nous vous faisons confiance afin que tout ceci aie un sens et enraye cette spirale négative dans laquelle l’élevage s’effondre aujourd’hui.
Nous vous faisons confiance pour redonner les lettres de noblesse à la production laitière qui a tout pour réussir.
Nous avons les
les femmes, hommes, le territoire, le savoir, la technique, et surtout, les moyens de production.
Nous demandons simplement un juste retour des choses, c’est à savoir une RECONNAISSANCE de ce travail fourni quotidiennement et qui doit se traduire par une rémunération à cette hauteur.

Alors que diable, adhérez à FMB Normandie (adhésion + mandant). Je tiens à vous faire tout de même savoir qu’il y a déjà deux FMB reconnues à ce jour par le ministère.
FMB Sud Ouest et FMB Grand Ouest, la Normandie se doit aussi d’en faire parti au risque de rester en marge de toute la filière laitière.


A bon entendeur et à très bientôt, Mathieu PERIER
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