« L’injustice sociale est une évidence si familière, elle est d’une constitution si robuste,
Qu’elle paraît facilement naturelle à ceux
qui en sont victimes »

                    Marcel Aymé

 

 

 

 

 

 

 

 

  N ‘oubliez de signer la pétition pour l ‘élevage émanant d ‘un collectif d éleveurs http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2013N37242.       Posté le : 13.03.2013…      
         13 août 2013 09:01:55 :: Bonne fête , Hippolyte , Radegonde
dre

INF# = 355 .
Envoyé le: 02.04.2011.

Affligeant!!!!
c’est à croire qu’en agriculture tout va bien !!!!




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foot
INF# = 354 .
Envoyé le: 30.03.2011.

Crise de 2010.

Amis paysans, nos productions sont en crise ! Toute l’économie végète.

Le prix du lait s’effondre, la faute aux méchants Allemands… !

Pourtant, dans cette période calamiteuse, certains dans l’hexagone semblent mieux s’en sortir.

Le site économique Challenges.fr,

http://www.challenges.fr/classements/fortune.php?t=rang&s=asc, nous liste ces excellents élèves.

Ainsi, on peut lire que le « meilleur d’entre eux», c’est Bernard ARNAULT, patron de LVMH, qui a vu sa fortune personnelle croitre de 56.06% en 2010, année de disette pour bon nombre d’entre nous !

56.06% d’augmentation de sa fortune personnelle, c’est 8.176.000.000,00 € perçus en 2010 ! Incroyable ! Inimaginable ! Impensable !

Mais, 8.176.000.000,00 euros, concrètement, ça représente quoi ? (Vous, j’sais pas, mais moi, j’ai du mal…)

    *   322.799.097 heures de smic à 8.86 €/heure (Smic 2010)
    *   8.176.000 smic à 1.000 euros
    *   681.333 années de smic (8.176.000/12 mois)
    *  16.222 vies de labeurs (681.333/42années) ! Vous lisez bien : ce monsieur a empoché en 1 année (de crise), l’équivalent des vies de travail (42 années) de 16.222 travailleurs payés 1.000 euros par mois !

Incroyable ??? Impensable ??? Non, moi je pense : Indécent, Injuste, Irresponsable…

Alors, la curiosité me pousse à regarder de plus près la place de nos « alliés » privés de la filière LAIT :

Emmanuel BESNIER, groupe Lactalis +13.64% + 300 000 000 euros

Antoine Fiévet et familles Bel, Fromageries BEL +58.69% + 249 000 000 euros

Alex BONGRAIN, groupe BONGRAIN + 39.19% + 172 000 000 euros

Marc SENOBLE, groupe SENOBLE + 50.00% + 100 000 000 euros

Soit une augmentation de leurs patrimoines pour l’année 2010 de 821 000 000 €


Je reprends ma calculette :

78 000 exploitations laitières en 2010.

Ces 4 industriels (qui ne sont pas des distributeurs) se sont gavés (à titre personnel, je n’évoque pas les résultats des entreprises) de 821 millions d’euros en 2010, ce qui représente 10 525 euros par exploitation (de quoi mettre un peu de beurre dans certains épinards).

Et encore, ce calcul est totalement sous-estimé puisqu’il intègre tous les producteurs mais pas tous les industriels (privés et coopératives).


Je voudrais donc qu’on discute avec ces messieurs, de la contractualisation qu’ils veulent nous imposer ( vous savez, le système qu’ils ont imaginé pour nous dépouiller « légalement » puisque nous aurions donné notre accord ! ).

Car il serait juste que, plutôt que d’indexer le cours du lait sur un « sous-produit » tel que le lait poudre, il soit indexé sur les « super-produits » qu’eux en tirent !!

Ainsi, étant donné que leurs fortunes personnelles étaient valorisées à 3.280.000.000 euros en 2009, qu’elles ont enflé de 821.000.000 euros en 2010, soit une hausse de 25% sur un an, nous revendiquons une revalorisation de notre produit « LAIT » d’autant « à minima » !

325 € /1000 litres x 1.25 = 400 €/1000 litres. Tiens, tiens, 400 € (un vague souvenir…) ???!!

Exigeons notre revenu, celui qui nous est dû, celui que l’on nous vole, celui de notre travail, de nos investissements, des risques que nous prenons chaque jour pour gaver des parasites !

Et que nos collègues porchers, volaillers, producteurs de viande bovine, légumiers, céréaliers, maraichers, fruitiers, etc…, ne se bercent pas d’illusions – Le mal qui les ronge est le même que le notre.

Allez sur le site de Challenges. Les chiffres sont tous exorbitants, édifiants et justifient à eux seuls une grande révolte paysanne.

Perrine


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foot
INF# = 352 .
Envoyé le: 27.03.2011.

La FNCL demande au CNIEL de  baisser le prix du lait.

Les coopératives évoquent leurs coûts de production !!!
ET NOUS, A L’APLI QUE DEMANDE-T-ON DÉJÀ???

La FNCL demande au Cniel la révision de l’indicateur de valorisation beurre-poudre
Publié le mercredi 23 mars 2011 – 18h28 La France agricole.

La Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL), mercredi, dans un communiqué, a demandé au Cniel (interprofession laitière) de réviser l’indicateur de valorisation beurre-poudre « pour qu’il reflète les conditions réelles des activités de séchage et des marchés internationaux ».

La Pac ne joue plus son rôle régulateur sur les marchés. Les entreprises sont directement impactées par l’hypervolatilité des cours sans l’effet compensatoire des outils d’intervention ou des restitutions, expliquent les coopératives laitières.

« L’indicateur intègre des éléments financiers que l’on ne retrouve pas dans les chiffres d’affaires des entreprises et qui sont liés au différentiel entre les prix des contrats et les montants réellement facturés. Ce différentiel, qui est structurellement défavorable aux transformateurs sur une longue période, s’accroît avec l’augmentation de la volatilité », poursuivent-elles.

« Une augmentation de la production laitière est attendue. Elle nécessite, dès aujourd’hui, des investissements en outils de séchage. L’indicateur doit intégrer des coûts d’investissement et d’exploitation de ces outils plus proches des réalités de 2011 », ajoutent-elles.

La FNCL met notamment en avant que « l’indicateur actuel sous-évalue le nombre de collaborateurs par unité de séchage. Une unité de séchage, qui employait vingt personnes en 2002 pour de la poudre de lait destinée à la consommation animale et livrée en vrac en citernes, en emploie aujourd’hui vingt-cinq pour de la poudre de lait destinée à la consommation humaine ».

« La masse salariale unitaire pour l’unité de séchage est supérieure de 34 % dans la réalité à la masse salariale unitaire prise en compte aujourd’hui dans l’indicateur » et « les coûts d’ensachage, amortissements inclus, sont supérieurs de 110 % dans la réalité aux coûts d’ensachage pris en compte aujourd’hui dans l’indicateur. »

« Afin de préserver leurs activités sur le marché intérieur, les coopératives doivent améliorer leurs exportations et leur développement à l’international. Pour gérer les volumes produits au plus près de ces débouchés, elles vont mettre en application le principe ”volumes/prix différenciés” », expliquent-elles également.



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