« L’injustice sociale est une évidence si familière, elle est d’une constitution si robuste,
Qu’elle paraît facilement naturelle à ceux
qui en sont victimes »

                    Marcel Aymé

 

 

 

 

 

 

 

 

  N ‘oubliez de signer la pétition pour l ‘élevage émanant d ‘un collectif d éleveurs http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2013N37242.       Posté le : 13.03.2013…      
         13 août 2013 09:32:12 :: Bonne fête , Hippolyte , Radegonde
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INF# = 546 .
Envoyé le: 09.02.2013.



Résumé
Il faut connaître les coûts de production afin de pouvoir évaluer de façon réaliste les prix payés aux producteurs.
La présente étude, établie sur base de données de l’UE, montre l’ampleur du fossé qui sépare les prix réellement payés aux producteurs des coûts de production.

Ces chiffres expliquent le grand nombre d’exploitations qui ont cessé leur activité ces dernières années.
En comptant les secteurs en amont et en aval, l’agriculture représente environ 6,5 pour cent de la création de valeur en Allemagne.  Avec 5 cinq millions d’emplois, environ un salarié sur huit est actif dans ces secteurs. La perte d’emplois dans l’agriculture et les secteurs associés pèse sur les régions rurales et les affaiblit.
Cette évolution affecte l’économie entière.

Les chiffres déterminés dans le cadre de cette étude montrent les déséquilibres existant dans le processus de formation du prix du lait. Il incombe maintenant aux producteurs, aux politiques et aux consommateurs de prendre leurs responsabilités et d’élaborer ensemble une politique agricole qui permette un revenu équitable
aux producteurs – et cela non par des subventions, mais par la mise en place d’un cadre adéquat.

Ce cadre doit permettre aux producteurs de recevoir sur le marché un prix couvrant leurs coûts de production.
Les producteurs quant à eux doivent se regrouper, afin de renforcer leur position sur le marché et de pouvoir négocier les prix sur un pied d’égalité avec les laiteries.

De nouvelles perspectives pour les producteurs laitiers


Mises à jour du Dimanche 10 Février 2013

1°) Il n’y a pas de marché global du lait, il y a que des marchés de produits laitiers !
2°) Indexer du lait sur de la poudre de lait, c’est comme indexer du blé sur du son, ou  de la paille…
(Perrine)

La poudre de lait est un produit dérivé du lait “juridique”.

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Envoyé le: 01.02.2013.


Mise au point

On commence à voir fleurir dans les pâturages normands des bâches noires portant des slogans inhabituels qui interpellent. Contrairement, à certaines interprétations de nos détracteurs, nous ne dénigrons pas la qualité des produits laitiers. Au contraire, notre action est une action de préservation.

– Nous voulons le maintien d’une garantie de qualité des produits laitiers tout au long de la chaine.
– Nous voulons le maintien de la diversité des marques, les petits faiseurs garants d’authenticité, ne doivent pas être phagocytés par les grands groupes ;
– Nous voulons le maintien des fermes familiales harmonieusement réparties sur le territoire.
– Nous voulons une juste répartition des marges sur toute la filière
– Nous voulons des relations équilibrées et constructives entre producteurs et industriels

Ce que nous dénonçons ? C’EST LE PRIX PAYE AUX PRODUCTEURS.

L’appétit des industriels, privés comme coopératifs, est sans limite, leurs marges ne cessent de progresser. Nous n’avons pas accès à la table des négociations où se fixent les critères de calcul pour donner une base de prix, au lait payé au producteur, alors que le ministère de l’agriculture nous accueille dans ses groupes de travail. Lors des rencontres avec les responsables industriels, ceux-ci restent sourds à notre demande de plus en plus pressante, vue la conjoncture, d’introduire dans la grille de fixation de notre prix le critère coût de production.

La seule issue est donc de faire connaitre cette situation au grand public :
                            
LE MARCHE DU LAIT N’EST PAS JUSTE

Quand le consommateur achète un produit laitier, il doit savoir que le producteur a vendu à perte.

CETTE SITUATION DOIT CESSER

Or le consommateur ne connait que le nom des marques et pas celui de l’industriel qui est derrière. C’est donc à travers les marques que nous interpellons les transformateurs , pour qu’ils reviennent à la table des négociations.
Et nous demandons aux consommateurs de boycotter ces grandes marques, fleurons de l’industrie française, qui massacrent leurs producteurs.

Oui, CE PRIX DU LAIT nous écœure !

Oui, CE PRIX DU LAIT nous fait vomir !

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****************

L’action lancée au Cirlait , devant AGRIAL et Lactalis ( ste Cécile) le 15 janvier dernier se poursuit.
De nouvelles bâches fustigeant le prix de lait ont été distribuées hier.
Demain samedi, 20 000 papillons seront distribués à l’intention des consommateurs, en Basse Normandie, sur les parking des grandes surfaces.

RDV demain samedi  2 février

10h parking Intermarché Isigny sur mer

11h Leclerc Bayeux


14h Carrefour MOndeville2

ou
 Dimanche après midi à Deauville

 Et sur tout les parkings des grandes surfaces de la Manche

 Ce n’est qu’un début à compléter et à diffuser sur tout les départements .

Une guerre qui ne cessera qu’avec l’obtention significative du prix du lait .

Messieurs les industriels lorsque vous serez disposés à vous mettre autour de la table faitesnous signe…






CVO

Communiqué du CAVB


L’avocat général de la 5ième Chambre de la Cour de Justice de l’Union Européenne vient de rendre ses conclusions ce jeudi 31 janvier.
Ces conclusions concernent la question préjudicielle posée par le Conseil d’Etat français sur la nature des cotisations « volontaires obligatoires » (CVO) telles qu’elles sont instituées en France.


L’avocat général, Melchior Wathelet, propose à la Cour de répondre, que la CVO ne peut être qualifiée d’aide d’Etat. Il n’exclut pas cependant que « dans certains cas, l’Etat puisse être en position d’exercer, de jure ou de facto, une influence réelle sur l’utilisation des fonds collectés par les organisations interprofessionnelles à travers les CVO ».
Au passage, il indique que les interprofessions « sont des associations de droit privé, créées à l’initiative de leurs membres, qui décident seules de leurs actions. Pour autant que l’on sache, aucun représentant des administrations publiques ne fait partie du conseil d’administration ».

Cela ne peut concerner le CIVB, association créée par la loi en 1948 et où siègent de droit divers représentants de l’Etat, dont le Préfet. Cette situation particulière maintient donc complètement la validité de la plainte portée par le CAVB devant la Commission Européenne.



Rien n’est joué.


Bien entendu, ces conclusions ne vont pas dans le sens attendu par nous. Mais elles ne préjugent pas a priori de la décision finale de la Cour de justice.

Celle-ci aura à prendre en compte deux faits :
· Ces conclusions sont contraires d’une part à l’ensemble des décisions prises jusqu’ici par la Commission Européenne.
· D’autre part, elles sont contraires, dans leurs motivations, aux attendus de la dernière décision du Tribunal de première instance de la Cour de Justice européenne en date du 27 septembre 2012 concernant la filière fruits et légumes.
La Cour de justice devra juger en droit et non en fonction de « l’opportunité » politique.

Comité d’Action des Vignerons de Bordeaux.
Pour tout contact, notre mail : [email protected]
Comité d’Action des Vignerons deBordeaux
BP 80234 Pomerol 33506 LIBOURNE cedex Tel : 06 46 40 36 55


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INF# = 544 .
Envoyé le: 23.01.2013.



Avis aux producteurs Lactalis

Certains producteurs Lactalis qui n’ont pas signé leur contrat ont reçu un
Dans cette lettre Lactalis fait référence à la TFA (taxe fiscale affectée) qui était la taxe « pénalités » pour les dépassements de quotas en fin de campagne.
 Cette taxe a été considérée comme illicite par l Union Européenne comme le dit cet article :

« L’UE a en effet engagé fin juin 2012 une procédure d’infraction à l’encontre de la TFA française. L’imposition d’une taxe sur les producteurs laitiers ayant dépassé leurs quotas individuels alors que le quota national n’a pas été dépassé est considérée comme illégale. »

 Le ministre a demandé aux collecteurs d’assurer seuls la mise en place de nouveaux procédés pour remplacé la TFA «  aux laiteries et aux producteurs de mettre en place rapidement des mesures ayant un effet équivalent à celui de la TFA.
 
Lactalis n’a pas attendu cette décision ; il l’avait déjà prévu dans ces contrats (article 3-2) ;
donc Lactalis est dans ses droits pour ceux qui ont signé  leur contrat.

Pour les non-signataires, c’est le contrat tacite et le règlement quota européen qui s applique donc si la France ne dépasse pas, pas de pénalité et obligation de collecter et de payer le lait collecté à concurrence du volume qui vous a été notifié en début de campagne augmenté des attributions en cours de campagne donc lactalis n’a aucune obligation de collecter le lait produit au delà de votre référence mais si il le collecte il doit vous le payer .

Vous avez le choix :
               -Soit vous renvoyez le courrier (avant le 31 janvier) et auquel cas si vous dépassez votre référence Lactalis appliquera une pénalité (0,2866 € /litre) sur les litres en dépassements.

              – Soit vous ne renvoyez rien ;  auquel cas le jour où votre référence (volume+MG) est atteinte, Lactalis suspendra la collecte jusqu’au 01 Avril 2013.
 
 A chacun de mesurer sa décision  en fonction de sa situation quota :
Êtes-vous en dépassement ou non ??
Faut- il mieux livrer du lait payé sous vos couts de production (pénalité déduite il restera 30 à 50 Euros/1000litres)
Faut-il mieux vendre des vaches ou diminuer les concentrés ??

Bien sûr, ce courrier est un moyen de pression sur les non signataires ;
preuve supplémentaire  que les op verticales  n’apporteront rien aux producteurs si ce n est l’asservissement et l’intégration.



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